Par essence, la licence vise à initier l’étudiant à un domaine précis, sans toutefois apporter une spécialisation proprement dite. Une licence en gestion propose des enseignements divers et variés, dans le management des organisations, la gestion financière et comptable, les techniques de communication, les langues étrangères, l’analyse et le diagnostic financiers…etc, mais omet des matières à haut degré de spécialisation comme l’ingénierie financière, l’évaluation des entreprises, la consolidation des comptes, les normes IAS/IFRS ou encore l’audit financier. C’est ici qu’intervient le cursus master, qui va permettre d’approfondir les sujets étudiés en licence.
Le master pour se spécialiser
En effet, à moins d’avoir fait une licence professionnelle, qui ne se prête que rarement à une poursuite d’études, la licence reste très généraliste. Les étudiants qui souhaitent donc approfondir leurs connaissances devront postuler pour un master, et la concurrence est souvent très rude, et la sélection laborieuse. C’est pourquoi il faudra avoir réfléchi en amont à la consistance de votre projet professionnel et veiller à la cohérence des différentes étapes de votre parcours académique. En effet, ce n’est pas à l’aube d’un master II que l’on s’interroge sur la suite des évènements.
Le master pour se professionnaliser
D’un autre côté, beaucoup d’étudiants oublient que l’une des premières vocations du master (hors master de recherche » est de se professionnaliser dans un secteur déterminé, de manière à apporter à l’entreprise plus qu’un diplômé de licence, dans l’absolu. Les candidats au master ont généralement à cœur de développer des compétences en lien avec les problématiques actuelles de l’entreprise, de manière à être immédiatement opérationnel dès la sortie d’école. D’un autre côté, de nombreuses entreprises ont fait le choix de n’embaucher que des candidats titulaires d’un master, à l’image de certaines multinationales, certaines boîtes de communication mais aussi de la quasi-totalité des cabinets d’audit financier et de conseil sur le plan international (KPMG, Deloitte, PwC…).